Discussion sur l’interdisciplinarité avec Caroline Blais

Discussion sur l’interdisciplinarité avec Caroline Blais

Discussion sur l’interdisciplinarité avec Caroline Blais

Dans le cadre d’un dossier dédié à l’architecture dans le journal « Les Affaires », Caroline Blais, chargée de projet associée et ingénieure en structure, s’est jointe à la discussion en abordant certains enjeux qu’une conception interdisciplinaire amène entre les divers professionnels impliqués sur les projets. On vous présente dans cette Nouvelle SDK, les réponses de notre collègue. Bonne lecture!

 

Les Affaires : Sur quels genres de projets travaillez-vous en interdisciplinarité ?

Caroline Blais : Je dirais sur pas mal n’importe quel projet privé ou gouvernemental, que ce soit un bâtiment en bois, en béton ou en acier, une école ou un hôpital. Ça peut aller d’un immeuble d’un étage à un autre de 40 étages. Ça fait 18 ans que je travaille de cette façon. Je ne peux plus penser faire un projet sans démarche interdisciplinaire.

Les Affaires : Quels sont les avantages de cette démarche pour vous ?

Caroline Blais : Ça apporte assurément du positif pour le client. Tous les professionnels doivent se consulter pour comprendre les besoins de l’un et de l’autre. C’est essentiel pour avoir une conception intégrée qui va faire en sorte à la fois que la mécanique va bien s’insérer dans le bâtiment et que l’architecte aura le design souhaité. J’avoue que si on ne lui parlait pas, on aurait tendance à faire de grosses boîtes carrées un peu laides ! De notre côté, on donne la possibilité à l’architecte de réaliser sa vision.

Les Affaires : Quel est votre rôle dans un projet interdisciplinaire ?

Caroline Blais : On fait beaucoup de gestion de projet. L’architecte va chercher les besoins du client, puis on s’assoit avec lui et les autres ingénieurs pour avoir la même vision et faire en sorte que les contributions de chacun sont comprises et qu’on puisse aider les autres à implémenter leur système.

Les Affaires : La démarche interdisciplinaire vous a-t-elle amenés à développer d’autres compétences ?

Caroline Blais : Oui. On apprend à connaître les besoins des autres professionnels. Si la mécanique a besoin de conduits de ventilation d’une certaine grosseur et qu’on voit que l’espace entre les étages est limité en matière d’architecture, on peut proposer des solutions, comme passer au travers de poutrelles d’acier. Avec l’expérience, on est capable d’anticiper les problèmes. Quand on travaille avec un professionnel d’une autre discipline qui a moins d’expérience, on peut l’aiguiller vers des solutions plus tangibles pour tous.

Cliquez ici pour lire l’article complet comprenant les réponses de l’urbaniste Brian Fahey.